Petite pause avant de nouvelles aventures {feat Cleophée}

Voilà bien des aventures qui venaient de s’exécuter. Ezor restait introuvable et pourtant, Freedze avait bien suivit les pistes. La femme était bien douée au jeu du cache-cache. L’Omna n’en était pas à son premier essaie, pourtant, la réussite lui échappait toujours. Un défi absolu, une quête infinie. Un léger sourire vint éclairer le visage du leader. Ses yeux se plissèrent et la détermination ce lu sur son visage. Freedze le savait, un jour, ses efforts seraient récompensés.

En attendant, notre leader s’accorda un petit temps de repos bien mérité au lac de BaHalmür. Confortablement allongé sur l’herbe, près du lac. Pour le moment, aucun BaHalmür ne vint le déranger, pour son plus grand plaisir. Mais l’espoir fait vivre et Freedze se doutait bien qu’à un moment où un autre, ces petites créatures viendraient le voir. L’étouffant aussi au passage.

Une légère brise vint faire voler les mèches rebelles du dirigeant, le rafraîchissant de cette insupportable chaleur. Se reposant, Freedze commença à fermer ses paupières, n’écoutant que la nature. Le bruit du vent dans les arbres, la mélodie naturelle de l’environnement. Le chant des oiseaux… Tout était si reposant. Peu à peu, Freedze ne se rendait même plus compte de ce qui se passait. Morphée l’emmenait gentiment au pays des songes.

Un léger sourire se dessinait sur les traits reposés de l’Omna. Quoi de plus reposant que le calme ? Personne pour le taquiner sur sa taille ou lui casser les pieds avec tout une tonne de travail. Les histoires de commérage et les querelles de bas étages… non présentes ! La détente absolue. Freedze y goûtait pour l’une des toutes premières fois. C’était agréable, déroutant, mais en aucun cas notre leader ne cherchait à se défaire de cette agréable étreinte reposante. Qu’il était bon de ne pas avoir une gamine collée à ses Basques, sans cesse en train de lui poser des questions, dire des choses inutiles… La liberté. C’était incroyablement bien. Si notre Omna n’était pas attaché à ses devoirs, il pourrait prendre goût à se prélasser ainsi… Un peu trop d’ailleurs. Mais que nenni ! Freedze comptait bien reprendre les tâches quotidiennes après cette petite pause. Le monde ne tournait pas éternellement seul.

Soudain, une voix le sortit de ses songes. Freedze connaissait cette voix douce et féminine : Cléophée, sa seconde. Une femme brillante et efficace, cela allait de soit. Mais le plus important selon Freedze, c’était que la belle ne lui cassait pas les pieds sans arrêt. Connaissant son travail, la demoiselle le réalisait sans venir tout faire valider. Seuls les moments de doutes donnaient question à être posé avec elle. L’Omna appréciait son dévouement et son sérieux. Si bien que, suite à sa réflexion, Freedze se contenta d’ouvrir un oeil et de grommeler un peu. Question de mauvaises habitudes. Il était bien après tout. Bon, ce son nonchalant voulait aussi dire qu’il ne dormait pas et avoir entendu son propos. Rien de négatif, ni de positif en somme.

C’est avec son habituelle grâce que la jeune femme aux prunelles couleur lac, vint s’installer près de lui. Freedze l’observa de son œil ouvert sans rien ajouter. Il ne voulait pas être oppressant et, dans cette situation, le taux de chance à ce que sa voix paraisse mauvaise était bien trop élevé. Cléophée le regarda à nouveau tout en lui confiant plaider elle aussi coupable. Pour le chef, il était normal de lâcher prise de temps à autre. Lui ne pouvait malheureusement pas le faire régulièrement. Refermant son œil, mais continuant d’écouter, la suite ne lui plu pourtant pas. Cléophée lui demanda où il était passé. Freedze savait très bien que ce n’était pas de la curiosité mal placée, mais son obsession pour Ezor semblait mal vue parfois. Lui-même se rendait bien compte qu’il en faisait trop.

Grommelant encore une fois, Freedze bascula sur le côté afin de se plus avoir vu sur Cléophée. Action digne d’un enfant, le leader venait de plisser ses yeux et prit une profonde inspiration. S’il y avait bien une personne à qui il devait parler, c’était elle. Si Freedze n’était même pas capable de dialoguer avec elle, qui pourraient recevoir ses complaintes ? Certes, l’Omna ne lui disait pas tout. Mais un minimum se trouvait nécessaire pour conserver un minimum de confiance.

Soupirant alors, il lui répondit :


Puis, se retournant d’un petit 180, la tête soulevée par sa main gauche, Freedze demanda à Cléophée:


Un vrai nabot ronchon. Bien que cela fasse partie de son charme parfois. La mine grincheuse de Freedze était malheureusement pour certain trop mignonne. Si bien qu’on le taquinât souvent avec cela. En tout cas, l’Omna voulait sa réponse.